au siège et aux sanctions imposés aux Palestiniens, et qu’il entame immédiatement des négociations, de bonne foi et sans conditions, pour un Etat palestinien, avec les dirigeants démocratiquement élus du peuple palestinien.
Au même moment à Ramallah, une manifestation avait lieu, qui appelait à la fin des sanctions contre le gouvernement de l’ANP, pour une paix juste et un Etat palestinien dans les frontières de 67.
Cette manifestation était organisée par une coalition de partis et organisations de la société civile.
A Tel Aviv, au nom de nombreux militants israéliens de gauche frustrés par la situation, une manifestante a expliqué qu’elle était venue à Tel Aviv parce que sa voix, minoritaire, était tout le temps contrainte au silence et qu’elle trouvait là l’une des rares façons d’exprimer publiquement ses positions.
La manif était organisée par une large coalition de mouvements pour la paix et de partis politiques : The Coalition of Women for Peace, Gush Shalom, Taayush, Hadash, Balad, Banki, Yesh Gvul, Bat Shalom, AIC, ICAHD, The Campus is not silent, Coalition of Students TA University, Artists without Walls, Our Colors, The GLBT Youth Movement of "Yachad", et d’autres groupes.
Tout comme de Tel Aviv, des gens sont venus de Haïfa, Jérusalem, Acre, Beine, Karmiel, Nazareth, Afula, Megido. Un large éventail de la société israélienne multiforme était présent : des juifs israéliens, des Palestiniens d’Israël, des immigrants de Russie et d’Ethiopie etc.
Les banderolles et drapeaux portaient des slogans divers- "La guerre n’est pas mon langage", "Arrêtez l’affamement", "Les femmes disent non à l’ occupation et à la guerre", "39 années d’ occupation : arrêtez l’occupation", "Israéliens et Palestiniens contre le Mur", "L’Occupation nous tuera tous !", etc.
Un programme animé, fait de discours et de spectacles (parmi les artistes, Tamer Nafer et son groupe de rap , Dam, Zeev Tene, Artistes sans Murs et les Grand-mères en colère"), a eu lieu. Parmi les orateurs, Sholamit Aloni, Salman Natur, Yehuda Shenhav et Teri Boulata, une enseignante de Jérusalem-est qui, vivement applaudie et saluée par un public essentiellement juif, a terminé son discours par un cri passionné "Libérez mon peuple !"